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Portrait N°3: Emmanuelle Oppeneau, LyRE, SUEZ Environnement

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Avec un léger décalage en temps, nous poursuivons notre belle série de portraits de femmes engagées dans la prévention de la pollution plastique, publiée à l’occasion de la Journée Mondiale de l’Océan.

Notre invitée du jour est Emmanuelle Oppeneau, Responsable du pôle Environnement au sein du LyRE, l’un des centres de recherche et d’innovation de SUEZ.

Emmanuelle, c’est à vous!

 

1. Pourriez-vous vous présenter en quelques mots ? En quoi votre métier vous permet-il de contribuer à la protection de l’océan ?

Je m’appelle Emmanuelle Oppeneau, je suis responsable du pôle Environnement au sein du LyRE, l’un des centres de recherche et d’innovation de SUEZ. La problématique des déchets dans les océans intéresse un groupe d’environnement comme SUEZ depuis plusieurs années : les services de collecte des déchets et de traitement des eaux, de plus en plus modernes et performants, permettent de limiter l’entrainement de déchets et de plastiques vers les milieux naturels. Nous participons également à des opérations de sensibilisation dans le cadre de la commission océanographique de l’UNESCO et sommes partenaires des associations 7eme continent et expédition Med qui étudient l’ampleur de la pollution plastique des océans.

Au LyRE, avec mes équipes, nous développons des projets et de nouveaux outils pour améliorer nos services et réduire les transferts des déchets de l’espace urbain vers les milieux aquatiques transitant par les réseaux d’eau pluviale.

 

2. Quelles solutions concrètes votre organisation met-elle en œuvre pour résoudre le problème de la pollution plastique ?                                                                           

Nous travaillons actuellement sur plusieurs pistes en même temps : le LyRE développe un projet d’innovation pour lutter contre les dépôts sauvages à terre en s’appuyant sur des stratégie d’incitation au changement des comportements et l’adaptation de la collecte de déchets en particulier en zone touristique et littorale.

Nous proposons également des nudges pour inciter les gens à ne pas jeter de déchets dans les avaloirs et les bouches d’égouts, qui ne sont pas des poubelles mais des systèmes d’évacuation des eaux. Par mesure de protection, nous développons aussi un système permettant de surveiller le taux d’encrassement de ces avaloirs pour orienter les équipes de nettoyage vers ceux nécessitant un curage. Enfin si les systèmes précédents ne suffisent pas, nous expérimentons la mise en place de filets au niveau des déversoirs d’orage, action ultime, pour éviter que les déchets ne pénètrent dans le milieu naturel.

Le pôle Mer de Suez avec lequel nous collaborons étroitement a élaboré un outil de cartographie et de monitoring de la dispersion des déchets flottants dans le pays basque dans le cadre d’un programme européen (Life LEMA). L’objectif est d’anticiper leur accumulation pour orienter les actions de collecte en mer. SUEZ participe également à un projet collaboratif afin de mesurer les microplastiques transitant dans les eaux usées et l’efficacité des stations de traitement.

 

3. Quelles seraient selon-vous la ou les solutions à développer dans un futur proche pour parvenir à résoudre le problème au rythme et à l’échelle qui s’imposent ?

Le meilleur déchet est celui que l’on ne produit pas. En matière de déchets plastiques en mer et en tant qu’entreprise chargée de la gestion de l’eau et des déchets, nous mettons en avant une approche globale et des solutions intégrées. Cependant il ne suffit pas de mettre en place des systèmes de collecte, il faut aussi sensibiliser les citoyens à ne pas jeter dans le domaine public et à bien trier.

Garantir la propreté des milieux naturels nécessite une organisation précise, ordonnée et à grande échelle et l’implication de tous les acteurs avec leurs moyens : producteurs d’emballages, usagers, autorités publiques, entités privées, associations. A sa propre échelle, le LyRE imagine des solutions innovantes à valeur ajoutée pour le groupe, pour ses clients, les collectivités, et donc aussi pour les citoyens.

Emmanuelle Oppeneau est la Responsable du pôle Environnement au sein du LyRE.
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Avec un léger décalage en temps, nous poursuivons notre belle série de portraits de femmes engagées dans la prévention de la pollution plastique, publiée à l’occasion de la Journée Mondiale de l’Océan.

Notre invitée du jour est Emmanuelle Oppeneau, Responsable du pôle Environnement au sein du LyRE, l’un des centres de recherche et d’innovation de SUEZ.

Emmanuelle, c’est à vous!

1. Pourriez-vous vous présenter en quelques mots ? En quoi votre métier vous permet-il de contribuer à la protection de l’océan ?

Je m’appelle Emmanuelle Oppeneau, je suis responsable du pôle Environnement au sein du LyRE, l’un des centres de recherche et d’innovation de SUEZ. La problématique des déchets dans les océans intéresse un groupe d’environnement comme SUEZ depuis plusieurs années : les services de collecte des déchets et de traitement des eaux, de plus en plus modernes et performants, permettent de limiter l’entrainement de déchets et de plastiques vers les milieux naturels. Nous participons également à des opérations de sensibilisation dans le cadre de la commission océanographique de l’UNESCO et sommes partenaires des associations 7eme continent et expédition Med qui étudient l’ampleur de la pollution plastique des océans.

Au LyRE, avec mes équipes, nous développons des projets et de nouveaux outils pour améliorer nos services et réduire les transferts des déchets de l’espace urbain vers les milieux aquatiques transitant par les réseaux d’eau pluviale.

2. Quelles solutions concrètes votre organisation met-elle en œuvre pour résoudre le problème de la pollution plastique ?

Nous travaillons actuellement sur plusieurs pistes en même temps : le LyRE développe un projet d’innovation pour lutter contre les dépôts sauvages à terre en s’appuyant sur des stratégie d’incitation au changement des comportements et l’adaptation de la collecte de déchets en particulier en zone touristique et littorale.

Nous proposons également des nudges pour inciter les gens à ne pas jeter de déchets dans les avaloirs et les bouches d’égouts, qui ne sont pas des poubelles mais des systèmes d’évacuation des eaux. Par mesure de protection, nous développons aussi un système permettant de surveiller le taux d’encrassement de ces avaloirs pour orienter les équipes de nettoyage vers ceux nécessitant un curage. Enfin si les systèmes précédents ne suffisent pas, nous expérimentons la mise en place de filets au niveau des déversoirs d’orage, action ultime, pour éviter que les déchets ne pénètrent dans le milieu naturel.

Le pôle Mer de Suez avec lequel nous collaborons étroitement élaboré un outil de cartographie et de monitoring de la dispersion des déchets flottants dans le pays basque dans le cadre d’un programme européen (Life LEMA). L’objectif est d’anticiper leur accumulation pour orienter les actions de collecte en mer. SUEZ participe également à un projet collaboratif afin de mesurer les microplastiques transitant dans les eaux usées et l’efficacité des stations de traitement.

3. Quelles seraient selon-vous la ou les solutions à développer dans un futur proche pour parvenir à résoudre le problème au rythme et à l’échelle qui s’imposent ?

Le meilleur déchet est celui que l’on ne produit pas. En matière de déchets plastiques en mer et en tant qu’entreprise chargée de la gestion de l’eau et des déchets, nous mettons en avant une approche globale et des solutions intégrées. Cependant il ne suffit pas de mettre en place des systèmes de collecte, il faut aussi sensibiliser les citoyens à ne pas jeter dans le domaine public et à bien trier.

Garantir la propreté des milieux naturels nécessite une organisation précise, ordonnée et à grande échelle et l’implication de tous les acteurs avec leurs moyens : producteurs d’emballages, usagers, autorités publiques, entités privées, associations. A sa propre échelle, le LyRE imagine des solutions innovantes à valeur ajoutée pour le groupe, pour ses clients, les collectivités, et donc aussi pour les citoyens.

Emmanuelle Oppeneau est la Responsable du pôle Environnement au sein du LyRE.

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